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  Communauté rurale de ORKADIERE 

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La collectivité locale de Orkadiéré

 
 
 
Présentation générale de la Communauté Rurale d’Orkadiéré 
 
Née de la loi n° 72.25 du 25 avril 1972 instituant des communautés rurales au Sénégal, la communauté rurale d’Orkadiéré est une localité de la région de Matam, dans le département de Kanel et l’arrondissement d’Orkadiéré. Elle est limitée au Nord-Est par la communauté rurale de Sinthiou Bamambé, à l’Est par le fleuve Sénégal et la République Islamique de Mauritanie et au Sud par la communauté rurale d’Aouré et la commune de Semmé. Malgré sa population relativement importante, elle ne compte que 21 villages officiels et 10 hameaux et couvre à peine une superficie de 378 k m².  
 
 
I. ASPECTS PHYSIQUES
 
La communauté rurale présente un relief assez plat de manière générale avec cependant de nombreuses dépressions par endroit dans le Walo en fonction du régime hydrique et de la typologie des sols. Dans le Diéry, il existe quelques collines caractéristiques de la moyenne vallée. 
 
 
 
- Les sols globalement sont fertiles et favorables au développement des activités agro-pastorales.  
 
- Le sous-sol ne présente pas de ressources naturelles en dehors de la zone Diéry où un gisement de phosphates a été identifié prés du village de Wali Diala. 
 
- Le climat est de type soudano – sahélien ; il est chaud et sec et connaît les températures les plus élevées du pays en période chaude. La pluviométrie au niveau de la communauté rurale est identique à celle de la région comprise entre les isohyètes 300 et 500 mm avec une saison des pluies qui dure 3 à 4 mois et des précipitations pouvant atteindre 600 mm par an. 
 
- La végétation est globalement clairsemée et dominée par des épineux sur la plus grande étendue de la communauté avec un tapis herbacé et des arbustes par endroits. Cette végétation assez caractéristique de la zone représente un potentiel de biodiversité important dans cette partie du pays fortement menacée par l’avancée du désert. 
 
Il existe une zone de forêt dans le Diéry à la limite avec la communauté rurale d’Aouré et de nombreuses zones de mise en défens sur le territoire de la communauté rurale. .  
La communauté rurale d’Orkadiéré présente un réseau hydrographique dense. On y trouve de nombreuses mares et marigots et les défluents et affluents du fleuve Sénégal dont le Dioulol et son défluent le Ngabuwol en sont les principaux cours d’eau.  
 
 
 
II. ASPECTS DEMOGRAPHIQUE: une population rurale dense, diversifiée et dynamique 
 
La Communauté rurale d’Orkadiéré est, de nos jours, peuplée d’environ 37.200 habitants, effectif constitué quasi-totalement de musulman (99 et essentiellement de peulh (88 On y rencontre cependant d’autres ethnies avec une proportion marginale : les soninkés (6 les wolofs (3 les bambaras (2 …etc. 
 
Cette population inégalement répartie entre les différents villages de la communauté rurale présente une densité moyenne qui avoisine les 100 habitants au km2. Ce qui constitue un des taux d’occupation les plus élevés en milieu rural au Sénégal et cache certaines disparités : les villages les plus peuplés peuvent compter jusqu’à cinq fois plus d’habitants que les moins peuplés tandis que l’habitat est plus entassé dans certaines zones que d’autres où l’occupation de l’espace reste plus dispersée.  
 
La mobilité humaine est importante dans cette localité. Outre la transhumance des éleveurs, on note un taux d’exode rural encore assez élevé et une forte émigration internationale. Par contre, l’immigration, elle, reste très faible avec seulement des ouvriers agricoles, des commerçants, des artisans, etc. 
 
Le dynamisme de ces migrants constitue un atout de taille pour la réalisation d’œuvre communautaire. En effet, organisés en associations villageoises de ressortissants on retrouve des fils d’Orkadiéré dans divers pays à travers le monde : Mali, Gabon, Cote d’Ivoire, Congo, France, Belgique, Etats-Unis…etc. Cependant, c’est la Fédération des migrants établis en France qui semble plus motivée en matière d’implication dans les initiatives de développement local. 
 
 
III. UNE ECONOMIE A DOMINANTE AGRICOLE:  
 
L’agriculture occupe la plus importante franche de la population active locale. L’activité agricole est riche et variée mais reste toujours peu mécanisée. Elle génère par conséquent plus de revenus et demeure depuis longtemps la principale activité primaire de la CR d’Orkadiéré.  
 
La culture sous pluie, premier type pratiquée par les populations d’Orkadiéré, est une agriculture extensive dont les produits servent essentiellement à l’autoconsommation des ménages même si dès fois les surplus permettent de prendre en charge les autres besoins familiaux. Par ailleurs, la culture irriguée bénéficie outre la présence du Fleuve et surtout de nombreux cours permanents comme temporaires, d’énormes potentialités tant du point de vue des surfaces emblavées : 43 périmètres aménagés à travers la communauté rurale dont 40 périmètres irrigués villageois (PIV) et 3 périmètres irrigués privés (PIP) pour une superficie de 221 hectares au bénéfice de 445 exploitants directs. 
 
 
IV. UN TERROIR D'ELEVAGE
 
La communauté rurale d’Orkadiéré est « un terroir d’élevage » comme toute localité à tradition peulh. On y compte plus d’une dizaine de villages d’éleveurs (Houldé Madina, Wali-Diala, Fass, Barkatou, Polel Diaoubé, Diro-Diro, Boki Samba Gormou, Coubar, Goumal Foulbé, Polel Awloubé, Mbargou Polel et Djiwoysi) où la taille du cheptel dépasse en moyenne de 1200 têtes de bœufs et 4000 têtes d’ovins. 
 
L’activité pastorale est au centre d’une multitude d’activités connexes. En effet, la production laitière, utilisé à la fois pour l’autoconsommation et la commercialisation, constitue une source de revenus intéressante pour les familles d’éleveurs surtout en période hivernale. Il existe aussi une unité de transformation du lait favorisant le foisonnement des activités de fabrication de produits dérivés du lait à l’image du beurre, du fromage, du savon …etc. L’embouche et le commerce des bétails connaissent aussi un regain d’intérêt grâce aux nouvelles techniques d’insémination artificielle.  
En dépit de ces énormes opportunités, l’élevage reste le secteur le plus contrarié dans la communauté rurale d’Orkadiéré. En effet, les zones de pâturage sont rares et temporaires, raison pour laquelle, certains éleveurs achètent des compléments alimentaires comme les résidus des récoltes, des aliments concentrés pour renforcer l’alimentation du bétail. L’absence de dépôt d’aliments de bétail les pousse à se rendre jusqu’à Ourossogui pour s’en approvisionner.  
Malgré cette dynamique notée ça-et-là, la demande sociale peine à être satisfaite dans la Communauté Rurale d’Orkadiéré. 
 
 
V. LE POTENTIEL EXISTANT EN TERMES DE SERVICES SOCIAUX DE BASE
 
Relativement aux infrastructures et aux services sociaux de base la situation actuelle de la communauté rurale d’Orkadiéré se présente comme suit: 
 

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Modifié en dernier lieu le 9.06.2009
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